“Banditismo por pura maldade, banditismo por necessidade”: une analyse de la représentation médiatique du baditisme cangaceiro"

Résumé

Cet article a pour objectif d'analyser la représentation médiatique du banditisme cangaceiro à travers les longs-métrages “Deus e o Diabo na Terra do Sol” (1964) de Glauber Rocha et “Reza a Lenda” (2016) de Homero Olivetto. Le banditisme est un phénomène social où des individus partageant un objectif commun se rassemblent pour commettre des crimes, généralement liés à des vols, des meurtres et des extorsions. Dans les médias, ils sont parfois présentés au public comme des sujets courageux, loyaux et héroïques. Comme cadre théorique, nous utiliserons la théorie du banditisme social d'Eric Hobsbawm dans Bandits (1969), qui affirme que l’étincelle sociale, liée à la vulnérabilité économique, en est le noyau. Nous lirons le cangaço pour les sujets insérés dans leur contexte comme une forme d'évasion, d'ascension ou de révolte contre le système politique et économique en place. Comme méthodologie, nous analyserons les productions audiovisuelles mentionnées ci-dessus dans deux époques distinctes : la Première République à partir de 1889, représentée dans les années 1960, et le “nouveau cangaço” dans les années 2010. Enfin, ce travail vise à analyser les stéréotypes de bravoure, de rébellion et d’héroïsme qui entourent l’image du cangaceiro et si les motivations des sujets sertanejo lorsqu’ils rejoignent les bandes sont, en effet, économiques, comme les films le proposent.